samedi 12 février 2011

Albums de 2011 - Part I



Petit topo rapide sur les albums sortis cette année sur lesquels j'ai posé une oreille... Je prendrai le temps, peut-être, un jour, pour dire un mot des meilleurs...

Au 12/02, les meilleurs sont :

  • Dignes d'un top de fin d'année :



  • Bien :en écoute sur Spotify
Iron & Wine (deezer)
  • Pas mal :
  • Bof :

Pas top :

Cagadou (sachant que les grosses merdouilles ne seront pas citées) :







jeudi 10 février 2011

c'est tout vu : janvier 2011


Petit post rapide, et commentaires superficiels...

Persepolis - Satrapi & Paronnaud - ****+
Revu avec plaisir, même si je le trouve toujours un petit peu trop bavard


Bright star - Campion - ****
C'est choli, élégant et j'aime bien John Keats. Je lui reprocherai l'approche picturale, trop attendue pour cette époque là. Ferran s'en sort mieux en la jouant plus roots.

Crazy heart - Cooper - ****
Film sans surprise et de peu d'intérêt. Et pourtant, on se fait prendre. Non par le scénario, bien réchauffé, mais par Jeff Bridges qui sauve tout le film. Il fait son Kristofferson presque mieux que KrisKris. Il ne trône pas pour rien dans la belle bannière de ce blog. La country y est bonne, Bingham est de l'affaire.

Ten - Kiarostami - ****
Malgré des maladresses du dispositif, dans une ou deux séquences, le film est réussi, il nous mène à peu près, là où il veut nous mener.

Polyester - Waters - ****
Pleurons, baby, c'était le dernier long métrage qu'il me restait à voir pour finir sa filmo. Ce n'est pas le plus réussi : moins trash que d'autres, moins léché que certains, c'est un film charnière. Mais, bien sûr, du Waters me ravit toujours.

La brigade du texas (Posse) - Douglas - *****
Un des films du mois ! Surprenante seconde et dernière réalisation de Kirk Douglas que ce western tardif ! Le scénar est calé et Douglas fait bien mieux que de simplement le mettre en image. Un grand et bon western et un bon film. Seul l'acteur principal est un peu chèvre.

Jesus Camp - Ewing & Grady - ***+
Effrayant.

Un Americain à Paris - Minnelli - ****+
Que dire sinon de la paraphrase : "it's wonderful, c'est merveilleux". Vu en VF, hélas.

Klute - Pakula - *****
Du pur Pakula 70's : froid, distant, graphique et invraisemblable.

Le Bal - Scola - *****
Oh le beau film que voilà . Malgré son origine théâtrale forte, Scola en fait un film. Et ce qui a vieilli, le rend plus patiné. Scola mène la danse, avec sa finesse. Le film nous rappelle qu'avant Berlusconi, on pensait "grande classe" au son du mot Italie.

Sans Sarah, rien ne va - Stoller - *****
American trip (get him to the Greek) - stoller -***
Une pochade apatowienne et sa suite, ou plutôt son spin-off. Passons sur le second, moins réussi. Le premier pourrait servir de mètre étalon de la touche Apatow : un film triste, grave, mélancolique avec de gros morceaux de grosse poilade. Dans les productions Apatow, j'ai toujours défendu la patte de l'auteur (celle de McKay notamment, assisté de Ferrell) quand d'autres avançaient la seule patte du producteur-réalisateur Apatow. Ici, il me faut bien reconnaître la marque d'Apatow dans cette réalisation de Stoller. Un excellent cru de ce nouvel âge d'or de la comédie américaine.