Les Cowboy Junkies ont toujours mal porté leur nom. Ils sont propres sur eux, ne font pas junkies, ne chantent pas de country. D'où le malentendu, je pense, on les trouve parfois trop proprets. Ils réagissent à ça et proposent souvent des albums décalés, crades comme le précédent, pour briser leur image. Ils tentent des trucs, souvent, et Michael expérimente toujours, très tranquillement. ça donne un groupe à suivre, que je suis depuis longtemps
Le dernier album, le derniers des Nomad series, "The Wilderness" est pourtant un vrai retour aux fondamentaux, calme et mandoliné, sans expériimentation. PAs de rap, de musique chinoises, de guitares étranges, du junkies à la papa.
Mais il n'a rien de pantouflard, ils rentrent juste du monde extérieur où on se les pèle, et veulent juste se mettre un peu au chaud.
On se sent alors comme à la maison, avec un de leurs meilleurs albums.
Le meilleur à la fois depuis pas si longtemps car le retour en forme n'est pas nouveau (Renmin park c'était 2010, At the end of path taken, 2006)et à la fois depuis très longtemps car il est du niveau de "Lay it down" 1996 ou "The Caution Horses" 1989.
Le seul regret, celui que j'ai toujours, c'est de ne pas voir pointer d'album solo de Michael qui, avec sa voix plus imparfaite, pourrait sortir, il en a les moyens, un des meilleurs albums qui soient, qui change un peu des C.J. traditionnels sans avoir besoin d'aller tenter le diable ailleurs que dans le périmètre où il excelle.
Autre idée, si, au lieu de s'entourer de gros bourrins à la production, le père Springsteen demandait à ces gars, fans intelligents, de produire son prochain, ce serait son "Oh Mercy", ou son" American recordings".
L'album est en écoute notamment sur leur site, sans pub, à droite.
Grand songwriting, grande chanteuse, grands musiciens :
jeudi 19 avril 2012
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