Pour un tout autre lieu, j'ai pris le temps de faire un top120 (oui, 120, pourquoi pas, après tout) dans lequel j'ai précisé (ici en rouge) les films de mon top 20. Le classement est alphabétique, ce qui n'est pas plus mal. Alors, quitte à l'avoir fait, autant le coller ici aussi. Bien sûr, ce sont mes films favoris, pas forcément les meilleurs films du monde. Ainsi, si "L'année dernière à Marienbad" est peut-être un meilleur film que "Ricky Bobby, roi du circuit", je préfère pourtant le second au premier. Voilà pour la mise au point d'usage avant ces vains classements que j'aime pourtant tant. Bien sur, il doit y avoir des oublis impardonnables. De plus, c'est un top des longs et moyens métrages, j'ai enlevé les courts métrages géniaux de Richter, Renoir, Vigo...
A bout de course / Lumet
3:10 to Yuma / Daves
A bout de souffle / Godard
A nous la liberté / Clair
affranchis (les) / scorsese
Agent X27 / Von Sternberg
Alphaville / Godard
America America - Kazan
Apportez-moi la tête d'Alfredo garcia / Peckinpah
Arbre aux sabots (l') / Olmi
argent de poche (l') / Truffaut
Au dessous du volcan / Huston
aurore (l') / Murnau
Bad lieutenant / ferrara
Balade sauvage (la) (Badlands) / Mallick
Bande à part / Godard
Brigadoon / Minnelli
Bully /clark
C'était demain / meyer
Cabaret / Fosse
Casino / Scorsese
Cérémonie (la) / chabrol
Certain l'aiment chaud / Wilder
chaines conjugales /Mankiewiecz
chasses du comte zaroff (les) / shoedsack & pichel
chevauchée de la vengeance (la) (Ride lonesome)/ Boetticher
chiens de paille / peckinpah
chungking express / wong kar wai
collectionneuse (la) / Rohmer
Comme la lune - Joel Seria
Comme un torrent - Minelli
dead man /jarmush
Demoiselles de rochefort (les) / Demy
démons à ma porte (les) / jiang
Desperate living / Waters
Destin (le) / Chahine
Dictateur (le) / chaplin
Elephant / van sant
Emploi (L') - olmi
En quatrième vitesse - aldrich
Falstaff / welles
Famille (la) / Scola
Fat city / Huston
fenêtre sur cour / Hitchcock
fous d'Irène / farelly
Frankenstein / Whale
Furie / lang
gaucher(le) / penn
gens de dublin (les) - Huston
ghost dog - jarmush
Hiroshima, mon amour / Resnais
homme de l'arizona (l') aka the Tall T /Boetticher
homme de la plaine (l') /mann
homme qui tua liberty valance (l') / Ford
homme sans frontière (l') (The hired hand) / Fonda
Impitoyable / Eastwood
impossible monsieur bébé (l') / hawks
Jetée (la) / marker
JLG/JLG / Godard
Johnny Guitare / ray
Lady Chatterley / Ferran
Le dernier des hommes / Murnau
Lenny / Fosse
Limier (le) /mankiewiecz
Longue vie à la signora / olmi
M le maudit/ Lang
malin (le) / Huston
Marché de brutes (Raw deal) / A. Mann
mépris (le) / godard
meurtre mysterieux à manhattan / Allen
Mon oncle / tati
mon oncle d'amerique /resnais
Monika / Bergman
Narcisse noir (le) / Powell & Presburger
No sex last night / Calle
Noces rouges (les) / chabrol
Nosferatu / murnau
Notre musique / Godard
Nous nous sommes tant aimés / scola
nuit du chasseur (la) / Laughton
osterman week-end / peckinpah
Paranoid Park / Van Sant
Party (la) / Edwards
Pat Garrett & Billy the Kid / Peckinpah
Pauline à la plage / Rohmer
peau douce (la) / truffaut
Persona / Bergman
petite marchande d'allumettes (la)- Renoir
Pierrot le fou / Godard
port de l'angoisse (le) / Hawks
port de la drogue (le) / Fuller
portrait de Dorian Gray (le) - lewin
psychose - Hitchcock
Quand la ville dort / Huston
Reflets dans un oeil d'or / Huston
Ricky Bobby, roi du circuit - Mc Kay
rivière sans retour (la) - preminger
Roberto Succo / Kahn
ruée vers l'or (la) / Chaplin
Sherlock Jr - Keaton
soif du mal (la)/Welles
soudain l'été dernier / Mankiewiecz
Star 80 / Fosse
Sueurs froides (Vertigo) / Hitchcock
Temps modernes (les)/ Chaplin
Tirez sur le pianiste / truffaut
Tous en scène / minnelli
Tout va bien / Godard - Gorin
Trust me / Hartley
Tu ne tueras point / Kieslowski
Un après midi de chien / Lumet
Une femme mariée / Godard
une femme sous influence / cassavettes
Une pure coïncidence / Goupil
vent nous emportera (le)/ kiarostami
Vérités & mensonges (F for fake) / welles
vie moderne (la) / Depardon
Vivre sa Vie / Godard
Winchester 73 / Mann
samedi 11 septembre 2010
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Pour moi, dead man est en rouge, pas Chaplin,
RépondreSupprimeret y'a pas Citizen Kane
Mulholland Drive
et Kids ?
"Kids",je l'ai, mais je ne l'ai toujours pas vu.
RépondreSupprimerCitizen Kane, j'aime, bien sûr... Mais je préfère F for fake et La soif du mal, et Falstaff,... Du coup, il est hors top.. Mais je l'aime beaucoup. (il fait parfois un peu se limiter)
Mullholland drive est placé dans mon top à la 564464554314354847454527878eme place, à côté de "MA femme s'appelle Maurice". Yark yark !
Chaplin, on se souvient toujours que c'est bon, mais quand on revoit ces deux films là, on s'aperçoit que c'est mieux, que c'est le cinéma, c'est extraordinaire !
J'ai pas vu "Ma femme s'appelle Maurice", donc je ne peux pas juger honnêtement. Mais c'est pas ça qui va m'arrêter !
RépondreSupprimerKane, plus que la Soif, pour moi, c'est l'invention d'une langue du cinéma propre ; le fait (un peu fatigant parfois, je l'accorde) de pouvoir prêter attention à chaque micro-détail parce qu'il est en mesure de faire sens dans le cadre général, ce qui est un peu induit par l'histoire du Rosebud. Rien que le générique contient tout : la démesure, le pouvoir, la solitude,la mort. Et une petite fenêtre à la lumière clignotante qui fait le lien.
Mullholland Drive, c'est autre chose : c'est un jeu sur le cinéma comme objet de fiction sans nécessité de prise avec la réalité, le contraire des effets spéciaux et de la 3D : le même personnage apparaît plusieurs fois, dans des rôles pas si différents. Et rien que pour la scène du café servi et recraché, ça mérite le détour !
Chaplin, non, Chaplin ne passe pas. Je reste d'accord avec Debord.
http://debordiana.chez.com/francais/il.htm
Bon, j'ai vu Un Prophète, et j'agrée finalement à le trouver pas mal. Je reviens de loin, j'ai jamais aimé les films d'Audiard avec des titres à la Maître Yoda.
Tu sais que ce truc de Debord a provoqué le clash des lettristes. Debord partant fonder le situationnisme. Isou a été impérial en défendant Chaplin et en virant Debord ! Bon point à Isou !
RépondreSupprimerTu as revu "Les temps Modernes" recemment ? Ou "La ruée vers l'Or" ? Rythme, richesse visuelle, sonore (pour les temps moderne, muet, mais génialement sonore)... c'est du génie pur
Que Kane soit un film plus important que tout autre Welles, oui. Que je le préfère pour autant, non (mais, je répète, je l'aime beaucoup. Seulemnt, si je mets tous les Godard, tous les Welles, tous les Huston, tous les Waters, tous les Lumet, tous les... il n'y a plus de place. )
Mullholland drive est victime de mon dégoût pour l'onirisme. Cette scène du café, je l'ai revu au hasard, en tombant de ssus à la télé, j'ai cru que c'était "ça tourne à Manhattan" avant de réaliser. Non, Lynch, décidemment, je ne trouve pas ça terrible (à l'exception de "Une histoire vraie")
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ah ! Je lis ton lien à propos de Debord. Je vois que Wolman s'est trompé sur ce coup, mais que Isou était suivi par les meilleurs lettristes : Lemaître et surtout l'excellent Pommerand ont fait le bon choix.
Je possède d'ailleurs des images d'Isou, Lemaître et Pommerand filmé par.... Orson Welles ! Yeah !
Alors ? Welles ne peut se tromper, non ? ;-)
C'est ça, c'est ça…
RépondreSupprimerSe faire virer par cette vieille baderne apolitique de Isou, et son caporal Lemaître n'est pas la moindre des victoires des situationnistes, camarade…
Il n'y a pas que Wolman, qui devienne situationniste, et pas des moindres : Vaneigem, Asger Jorn…
(hin, hin…)
D'ailleurs, mais il n'y a plus guère qu'Assayas et moi pour le penser, je trouve que les films de montage de Debord sont excellents. in girum imus nocte et consumimur igni est parfait ! Comme du Vertov sans le folklore.
Et comment peut-on concilier dégoût de l'onirisme et cette excroissance du surréalisme qu'est le lettrisme ? (Hin, hin…)
(je partage cette répugnance, mais je pense que c'est plus fin que ça : c'est juste que chez Lynch, l'appréhension de la réalité est un fantasme en elle-même, qui n'est pas plus vraie que le mensonge du rêve…)
Les films de Chaplin sont évidemment très bien, sinon, on n'en parlerait pas plus que de ceux de Laurel et Hardy, plus drôles mais moins inventifs. Le fond de la critique du tract reste juste : il base sa carrière en jouant le rôle d'un pauvre dans des films qui plus ou moins prônent le status-quo… Débat interminable.
Tiens, pour lancer une autre polémique : je pense que Sophie Calle n'est pas une artistes, mais une écrivaine ratée, et que son pavillon à Venise était la chose la plus ennuyeuse qu'il m'ait été donné de visiter, pire que Chagall ou Kandinski. Et toc.
1) Bah.. Debord ou Isou... Peu importe... Pommerand, c'est, je pense biens superieur en lecture si j'en juge sur le doc de Welles (et Dufrêne of course !)
RépondreSupprimer2) Laurel & Hardy, c'est inégal, et ils sont plus forts dans le court que dans le long (tiens,il faut que je poste mon "c'est tout vu" de septembre en parlant de Laurel & Hardy). Keaton reste le meilleur outsider.
3) Les temps modernes, merdre ! Il est on strike !
4) Sophie Calle à Venise ? Peut-être, pas vu. Mais "no sex lest night", j'adore.
Bon, et à quand un nouveau sujet ?
RépondreSupprimerÇa traîne !
(On strike, too ?)