mercredi 11 mai 2011

On se prosterne tous devant le maître !


Randy, c'est ma découverte de la musique, du rock, à 16 ans.

Randy est une de mes rares idoles du rock, avec Phil Ochs, Springsteen et Tim Hardin.

Et quand Randy chante Randy Newman, seul au piano, pour la deuxième fois, c'est à tomber par terre. Certaines chansons de "Trouble in Paradise" ou "Faust" sont ici bien supérieures aux versions initiales...

C'est magnifique.
C'est tout ce que j'aime.

Alors, franchement, au lieu d'acheter des conneries d'albums de barbus ou de filles à la con avec des coupes déstructurées, au lieu de tenter tel chanteur prometteur, telle réédition moisie, au lieu d'acheter à manger du jambon ou des bananes, au lieu d'acheter de l'essence ou du lait pour bébé, il y a des trucs plus importants à faire : écouter ce dernier album. Puis aller prier Randy dans la rue, baisant le sol et remerciant Dame Nature d'avoir créé ce gars. Randy, je t'aime, je veux te faire des enfants et devenir l'ombre de ton ombre de ton chien (sauf si c'est un épagneul, je n'aime pas les épagneuls).

Ah oui, il faut acheter Randy, lire le livret et se marrer en lisant les paroles.

Si vous ne devez écouter qu'un album cette année, pariez là-dessus.
http://www.deezer.com/listen-10689599

Tout commence en plus par "dixie flyer", la chanson qui a le plus tourné sur mon walkman, sur mes chaines hifi, dans ma tête.

La vie est belle : Randy est de retour. Et tous les autres albums semblent ridicules à côté.

mardi 10 mai 2011

vrac

Il nous faut partir en vrac, car en vrac accumulé le bordel, tout ce bordel attend, tout ce qu'on a entreposé de partout afin d'en parler ici alors que, oui, c'est évident, on n'en parlera plus en détails, le temps a manqué quand le soleil était court et les barbeucs et apéros remplaceront bientôt le temps passé à faire ces billets, ce sera l'été.
Alors partons en vrac.
Sur papier, je n'ai donc pas parlé de la sortie du dernier numéros de BoXoN, où j'attaque ma série microfilmique. Un beau numéro à la couverture 100% pure laine photocopiée, où l'on y trouve du monde en forme. La revue, après 14 ans, a encore du jus, du noir, du blanc et de la poésie comme on la fait par chez nous, sans chichis, mais quand même assez churros, riche en calories.
Sur papier aussi, on inverse les visions moustachues et on regarde"Le Ciel vu de la terre", paru chez Inculte ces jours. Je m'attèle au halo orange nous masquant, par volonté politique, le ciel étoilé. On y retrouve, là encore du beau monde, en forme, allez y jeter les yeux, par deux.
Sur pellicule, je reviendrai dans mes "c'est tout vu", sur un noir d'Antony Mann.
Sur disque lazer (oui, avec un z, comme dans les étals d'alors), on peut jeter ses oreilles sur le nouvel album de "Singing adams", ex "Broken family band", qui avait déjà sorti un excellent album solo. Le nouveau est bien.



On peut surtout se préparer à la bataille des belles : des nouveaux albums des trois meilleures chanteuses country actuelles sortent cette année. La reine Gillian se fait encore attendre, mais Sarah Jarosz,à peine 20 ans, vient de présenter son deuxième album en pré-écoute... Elle prend l'avantage...
Eilen Jewell, prête à bondir, dégainera en juin. Plus radine, elle n'offre qu'un titre en pâture, un titre juste, simple et limpide qui annonce un album évident : Queen of the minor Key.

Dans les vieilleries, je découvre sans déplaisir, au contraire, John Stewart, notamment l'album Willard ou California Bloodlines.
Je creuse aussi la disco solo de Chris Sutherland de Cerberus Shoals et des fabuleux Fire on Fire, le EP vaut surtout le détour, notamment pour une chanson, Grumblin', dont on trouve une meilleure version encore en live ici.

Mon vieux compagnon de Walkman est également dispo sur deezer. J'ai toujours considéré cet album comme le meilleur album pour walkman. Je ne sais pas s'il marche aussi bien aujourd'hui, sur les lecteurs MP3, sans faces, et sans obligation de tourner en boucle...

Je vous conseille aussi le tome 2 de la Nomad serie des Cowboy junkies, consacré cette fois ci au répertoire de Vic Chesnutt...

Allez, basta !