mercredi 30 décembre 2009

En un clin

Ce bon vieux Steve chante qu'une décennie, les 70's, sont passées en un un clin d'oeil.
Nous y voilà, ma troisième décennie complète complétée, la première n'ayant été qu'entr'aperçue.
Cette décennie-ci,
Je me suis marié
J'ai eu trois filles,
j'ai publié deux bouquins
J'ai eu ma maison à moi (enfin, il faudra encore plus d'une décennie pour la payer)
J'ai perdu un ami et cela reste insupportable
J'ai perdu ma grand mère
J'ai perdu ma belle mère
J'ai vu deux familles perdre des pères
J'ai vu Montréal au printemps puis en hiver
J'ai vu la Crète
J'ai vu des films, écouté des albums
J'ai pris des cheveux blancs, du bide (oui, j'ai découvert le whisky)
J'ai tenu quelques blogs, fréquenté des forums,
J'ai rencontré de nouveaux amis, en ai perdu certains autres de vue...

et tout ça, en un clin d'œil.

Steve Forbert - I blinked once
La version studio sur deezer ou sur Spotify

lundi 28 décembre 2009

NOELEON

A Noël, avec les boules, la crise de foie, et les guirlandes, plutôt que de ressortir ce coffret de chansons de noël de Sufjan Stevens bien superficiel au final, je retourne à mes classiques avec mon bon vieux Leon Redbone qui n'a sorti aucun album cette décennie et qui, par conséquent à toute sa palce sur ce blog. Il est toutefois encore vivant et, semble-t-il, en forme si on en croit les videos de concerts sur youtube.

Deux vidéos de circonstances aujourd'hui.
La première, c'est un extraits de la BO de "Elf"(film à la réputation pas terrible malgré la présence du plus grand acteur comique du XXIeme siècle, Will Ferrell).
On y trouve un duo entre Leon et la douce Zooey Deschanel. J'avais posté ce truc à l'époque du violon/jambon, mais la miss n'avait pas encore fait des sienne avec M Ward en tant que "She & him". De belles photos stupides du grand Will illustrent ce petit morceau de flocon de grâce.


Deuxième vidéo, toujours un duo, Leon avec le Docteur (-Pas Gyneco, banane non, non, John) le seul vrai docteur avec Feelgood, le Dr John. Les deux larrons, copains comme cochons, s'occupe de Frosty qui se les pèle :



pour ceux qui n'auraient jamais eu la bonne idée de se pencher sur l'oeuvre du grand léon, il y a un best of et un album (pas le meilleur, mais rien n'est mauvais chez lui) sur deezer : http://www.deezer.com/fr/#music/leon-redbone

je mets toujours des liens deezer parce que je n'ai pas d'accès à spotify (ceci est un appel à peine déguisé)

mercredi 23 décembre 2009

Play it again, Hoagy

Revu hier "Le port de l'angoisse", aka "to have or have not". Cela faisait longtemps et c'est une erreur, il faudrait le voir sans cesse. La somme des talents, des passages magiques est incroyable et le tout est supérieur à ses parties.
Hawks a rarement été aussi convaincant.
Bacall est à tomber (évidence), Bogart est cool, et il y a Hoagy Carmichael au piano.
Carmichael, rappelons-le, est un des plus grand songwriters du XXeme siècle, ayant signé des standards en, pagaille (Stardust, Georgia on my mind). Il y chante avec une décontraction au delà du cool.

Arrêtons nous sur une chanson du film : Hong kong blues.

par son auteur.


et, une cover exemplaire, celle, récente, de Ramblin'Jack Eliott

et un "I am blue" en video pour finir :

mardi 22 décembre 2009

He's alive and kickin'

Memphis : Elvis, 74 ans, a été retrouvé en bonne santé, dans un foyer à Paris

Graceland — Elvis, jeune garçon de 74 ans disparu à Memphis (Tennessee) le 12 décembre, pour lequel la police avait lancé dimanche un appel à témoins, a été retrouvé lundi dans un foyer du XVe arrondissement de Paris, a-t-on appris de source proche du dossier.

Le garçon a été retrouvé lundi en fin d'après-midi, dans un foyer du XVe arrondissement de Paris. Un des éducateurs, voyant la photo jointe à l'appel à témoins, a fait le lien avec un jeune garçon qui avait été placé jeudi.

"Elvis a commis, mercredi, un vol à l'étalage. Il a été interpellé, et, n'ayant pas de papiers sur lui, a décliné une fausse identité. Le juge des enfants a ordonné son placement", a précisé cette source.

Elvis est en très bonne santé, et devrait resté placé jusqu'à ce qu'une décision soit prise.

Le 12 décembre, le jeune Elvis avait quitté son domicile par la fenêtre de sa chambre.

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.
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depuis le temps qu'on vous le dit !

King Elvis Presley Ier - Crawfish
Ce détournement, juste pour rappeler aux sourds que, si les B.O. d'Elvis ne sont pas la panacée, celle de King Creole, c'est pas du boudin créole, c'est du king size!

vendredi 18 décembre 2009

x aime son statut sur son mur

Je tombe (par la liste e-critures)sur une oeuvre de webart de Nicolas Baudouin, toute simple et plutôt rigolote qui rappelle la série l'Art doute* de Gilles Dumoulin, mais à la sauce Facebook.


La série complète de Baudouin est ici, elle s'appelle "portraits sans liens"



* Pour les amateurs, une autre série de l'art doute de Dumoulin

Golden juice


Oh la ! JE rêve ! j'ai raté cette réedition Rev-ola ! Mais la revoilou, alors voilà le topo : le type colle à la boîte comme un caramel au papier, ils ont de la suite dans les idées chez Rev-ola.

C'est une sorte de PF Sloan mou. Mais la mollesse lui sied & mollesse oblige, c'est languissant.
Pour ceux qui suivaient "un violon, un jambon", on retrouve certaines de nos marottes chez ce garçon.
Sur le site du label, ils évoquent les noms de Fred Neil & Vince Martin. Ce n'est aps sot, mais c'est un peu trompeur, il n'a pas ce talent de mélodiste de Neil, cette façon de trainer les notes. c'est un folk pop amolli, ralenti mais sautillant s'il était accéléré (early blues).

Pour ceux qui m'auraient écouté quand je conseillais le merveilleux Measure of pleasure de P.F Sloan, voilà une belle alternative. Les titres y sont courts et inspirés.
Le titre est le slogan du Bourbon préféré du monsieur, ce qui est déjà gage de bon goût


FJ McMahon - the road back home

jeudi 17 décembre 2009

Le beau et le bien et Lebel


Etant à Paris hier, j'en ai profité pour mater l'expo "soulevements" de JJ Lebel à la maison Rouge.
Mazette.
L'expo Lebel est bel et bien bien.

Le bon Lebel attaque, marteau, par nous en suspendre au dessus de nos têtes -suspense- alors que l'on mate de belles barricades établies, du pavé arraché, du bitume soulevé.

Accueilli par une pisseuse jaillissante fontaine faisant face à des bibelots et objets formidables, entre broutilles et merveilles, recup et oeuvres (dont deux de Charles Dreyfus, yes), on tourne on trouve des manuscrits illustrés d'Hugo et Chuck Baudelaire, mais aussi du Ginsberg, du Burroughs, et la voix de Gherasim Luca, reconnaissable entre 1000 millions qui nous appelle, avant de voir ses cubes collés, et du picabia, et des cadavres exquis de Tanguy, et du Michaux sous tropes.

Un cube de Venus transformistes, tantôt Betty Page, figures de Matisse, ou inconnues se déforment sous les yeux d'une statue de la liberté à tête d'André Breton qui HOOQ avec Rrose Selavy sur son ouvrage.

et ça continue avec des obus, une bague sculptée par Apo (yes!) sur le front, un cabinets de curiosités plein de vilains défauts, un bel espace dada (re-yes), on garde des traces des Happenings, des polyphonix avec des noms familiers (Heidsieck, Blaine, Metail, Dufrêne, Tarkos...)

et on tourne -silence - et de nouvelles pièces se dévoilent comme ses Venus dont un grand ensemble plein de bon flux fluxus (Yoko O, Filliou, Andersen,...) et poétique autour de la carlingue folle de la caisse de Felix Guattari, et au dessous, caché, les maux du momo et ses mots, art et Artaud car il aime Artaud

il est marteau, oui, au dessus de nos tête au départ et sous nos pieds à la fin.

Parigots, tête de veau (sauce revigote ravigorante), allez y, vite fait, c'est bien fait, ça se pose là.

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Puis, tant que vous y êtes, longez le quai et, une fois arrivé à Bastille, traversez la place et allez à Pensées Classées, 9 rue Jacques coeur, et achetez ce que le libraire vous conseillera, les yeux fermés (pour l'achat, les yeux fermés, pas pour la lecture, bien sûr, bââânane !)

mardi 15 décembre 2009

tonight, tonight (15/12 -19.30 - Paris)

Je ne sais plus si je l'ai dit, là.
Mais dans quelques heures, je prends le train direction Paris, ach, la choli kabitaleu deu la Vrance...
Car, ce soir (mardi 15/12), je lis & dédicace Le Zaroff à la librairie Pensées Classées (vers Bastille) avec le tampographe.

Donc, s'il y a des curieux dans le coin, viendez !

Toutes les infos sont là, avec le joli tract :
http://infostapin.blogspot.com/

Je profite de ce post bien vide pour les non-parisisens pour vous signaler que j'ai reçu le CD de Michael Hurley dont je parlais il y a peu. Les CD-R de Folkways ont fait leur révolution. Fini la pochette unique avec Moses Asch, le packaging est devenu superbe : pochette noire, avec, collé dessus, la pochette originale, comme les LP originaux Folkways, en miniature. Il n'y a, certes, plus la petite feuille typique des folkways, mais on peut l'imprimer depuis le PDF inclus dans le CD et l'emplacement est prévu dans la pochette pour la glisser. Le CD porte la mention du disque également. Des CD-R comme ça, ça vaut bien des CD pressés : objet magnifique qui m'invite à me ruiner chez eux.

dimanche 13 décembre 2009

& on reprend

2eme post ce jour. Sur le même thème, même site.
J'y découvre les démos d'un de mes albums préférés de la décennie, le "at the end of the paths taken".
On y entend Margo, certes, mais aussi et surtout Michael Timmins chanter ses compos, .. et ça change tout ! On se retrouve en plein alt-coutry, lo-fi total... et c'est complètement bluffant !!!

Ahhhhhhh ! ce que j'aime trouver des trucs pareils !

Certains titres sont éblouissants. Le reproche principal qu'on peut faire aux cowboy junkies est une production souvent trop proprette, le reste (voix de margo, songwriting de Michael) est toujours parfait. Ici, pas de prod, que de merveilleuses chansons, sur l'os...

Testez moi ça les copains ! En particulier les titres chantés par "Mike"...












alors ?
eh eh eh...

On se calme, on boit frais et on reprend, du dimanche


A la glorieuse époque d'un violon/un jambon, nous proposions "la reprise du dimanche", idée de mon comparse.
Sans reprendre le rythme, je voulais revenir sur quelques reprises.

The david Rawlings machine vient de sortir un album, a friend of a friend. 1er album, mais très attendu par tous ceux qui, comme moi, pensent que "Time the Revelator" de Gillian Welch (produit par Rawlings, son ami) est l'album de la décennie. Gillian chante sur l'album de David, bien sûr.
L'album est superbe et absolument conseillé (lisez donc aussi le topo de thanu sur "there's always someone coler than you"). L'album est sur deezer, pour tester avant achat (obligatoire)

Ils y reprennent Cortez the killer de l'old Neil Young, et bien.

Ce qui nous mène à nos champions de la cover, les Cowboy Junkies qui, le saviez-vous, proposent des albums inédits en streaming et en téléchargement sur le site de leur propre label, latent records.
En voilà un beau, avec, là aussi Cortez the Killer.

Régalez vous, c'est du tout bon.










Don't Let It Bring You Down (Neil Young)
Love In Mind (Neil Young)
Once I was (Tim Buckley)
No Expectation (Jagger/Richards)
Thunder Road (B. Springsteen)
Seventeen Seconds (The Cure)
Lungs (Townes Van Zandt)
Darkness, Darkness (The Youngbloods)
Helpless (Neil Young)
Rake/Flying Shoes/Marie (Townes Van Zandt)
River (Joni Mitchell)
Cortez The Killer (Neil Young)
The Way I Feel (Gordon Lightfoot)
Let Me Call You Sweetheart
Carmelita (Fred Eaglesmith)
Heaven
In The Long Run
Love Is All
Dead Flowers
Don't Need You
Captain Kidd
Ooh Las Vegas
Highway Kind (Townes Van Zandt)
To Lay Me Down
Lost My Driving Wheel (David Wiffen)
Run For Your Life (Lennon/McCartney)


On y trouve aussi une session de Margo, seule, reprenant ses chansons préférées, dont "girl from the North coutry" dont j'avais posté une série de covers il y a peu. Et du cohen, du springsteen avec un If I fall behind à tomber à la reverse, comme son nom l'indique... Elle la sauve de l'horrible "human touch" et en fait une merveille, avec un piano qui tape dans les aigus... Si vous ne deviez écouter qu'une chanson après ce post, c'est bien celle-ci...









vendredi 11 décembre 2009

Tiger man & his groovies


Je suis d'une humeur massacrante.
Mais je n'ai personne à massacrer.
ça rend encore plus massacreur.
Et il est bien trop tôt pour le whisky.
so :
I need a good shot of Rock'n Roll, baby !
[intro]
On part donc en terre connue, chez les Flamin'groovies, puisque ce sont des furieux.
Mais je veux du nouveau, pas mes Teenage head, Flamingo et autres merveilles déjà usées.

Sur deezer, on trouve surtout la période chez Sire, sans Roy Loney... Et ça, j'aime moins. & je suis de mauvaise humeur, alors on passe : je veux du furieux, moi, monsieur.
Et, au bout du bout du bout, je tombe sur ce "california born breed" qui commence avec un son si sale que ça semble mal barré... puis ça s'arrange et s'alignent les pépites. Des live massacrants, des démos bien cradingues.
Ça me va !

Extraits ?
Une cover acoustique de Tiger man à se bouffer la bouche.

Un something else toute disto dehors

La démo acoustique avec des mini harmonies vocales d'une des plus belles chansons du rock : yesterday's number

Et celle, toujours acoustique, de Headin' for texas border, une des plus électrique, pourtant. (Pour le plaisir, la même en live, électrique, extraite de "in person" )


l'album est donc en écoute là.

mercredi 9 décembre 2009

Tout augmente, ma p'tite dame



Inflation
, d'Hans Richter. 1928.

Pas besoin de commentaire, hurle !

dimanche 6 décembre 2009

là est la moitié de la question


entre être ou n'être pas, prenons n'être pas.

En quoi vous n'êtes pas, n'êtes pas ce que vous pensez être, ce que les autres pensent que vous êtes, que vous n'êtes pas ?

En quoi un oeuf n'est pas Alain Juppé ? En quoi une poule n'est pas Shakespeare ?
Qu'est ce que n'être pas une turbine magnétique ?

Ce sont des questions que je me pose souvent pour écrire. Je pars souvent de ce qu'est ne pas être.

Or.
dans ma boîte, ma nouvelle boîte aux lettres blanche sur son vieux pied vert, j'ai reçu hier "n'être pas".
n'être pas (poèmes logiques) accompagné de 28 portraits du poète sur son tabouret par Marie Hélène Dhénin

Cette Marie-Hélène Dhénin étant la dame. LA dame de portrait d'une dame du même. Ce même, c'est le poète assis sur son tabouret, Alain Frontier.
Alain Frontier est l'auteur de "La poésie" qui est un ouvrage indispensable puisqu'un amateur de poésie ne saurait s'en dispenser et un non-amateur de poésie ne saurait l'être bien longtemps une fois indispensé de l'ouvrage. Point.
Le même est l'auteur de la grammaire la plus complète et la plus savoureuse à lire, de très loin. Elle vous permet d'ailleurs de dire sans mentir dans un dîner des phrases du type "Hier, j'étais encore plongé dans une grammaire passionnante". Vous passerez pour cuistre, mais, intérieurement, vous saurez que vous ne l'êtes pas, cuistre puisqu'elle l'est.

Le même -mais est-ce bien le même puisqu'il n'est plus celui qui les écrivit, plus tout à fait le même, pas tout à fait un autre- écrivit ce "portrait d'un dame", réédité par al dante il y a quelques années, un ouvrage de grand malade sur lequel je vous conseille de vous renseigner avant de le dénicher (comme tous les al dante de cette période, c'est à sauver des décombres), de le lire, par poignées.

N'être pas
n'est pas du tout un roman d'aventures parce que ce n'est pas un roman et qu'il n'y a pas vraiment d'aventures. L'auteur de ce texte étant assis sur un tabouret, les pirates ne se pointent jamais. L'auteur de ce texte, c'est lui, et non pas moi qui ne suis que l'auteur de ce texte, même si je dis je et pas lui. (je ne mets pas les guillemets attendus ici à "je" juste pour faire mon malin, nous sommes bien d'accord)

n'être pas n'est pas un texte que vous avez déjà lu, parce que vous ne l'avez pas lu (pour ce que j'en sais) mais également parce que vous n'avez pas lu de textes comme "n'être pas".

n'être pas n'est pas un polar parce que des bombes et des victimes et du noir et du sang ne constituent pas l'essentiel de n'être pas, ni d'un polar.

n'être pas n'est pas un poisson pâné surgelé puisqu'il ne dégage aucune odeur de graillon de la mer quand on le fait frire sur une poëlle bien chaude.

n'être pas n'est pas une tranche triste car on se poëlle, bien.

n'être pas n'est pas une partie de rigolade car il contient une page sur Bruno Montels, qui n'est plus, qui est, mort. Mais qui est, encore, grâce à la langue, la sienne et celle de Frontier.


n'être pas n'est pas du compost, même si ça fait un peu grandir, que les herbes y poussent.

n'être pas n'est pas donné, 20€, mais il m'a été donné et vous aussi, vous pouvez aussi le donner, car il est beau, bien fait, bel ouvrage, beau cadeau, dès lors, ce sera donné, 20€, pour un tel présent.

n'être pas n'est pas ne pas être

n'être pas est.

Il me rappelle l'univers des courts de Moullet, la mort du jardinier de Lucien, l'art d'être grand-père de Blaine, le une histoire vraie de Lynch et le dernier album de John Prine avec Mac Wiseman et, oui je n'ai pas mis d'italiques juste pour faire mon malin entre le et une, nous sommes d'accord.

Je m'arrête sans avoir dit un centième de ce qu'il faudrait dire et en ayant parlé de poisson pâné, j'ai honte, il faudra y revenir, mais il est tard.

LE conseil poétique du soir est donc
ALAIN FRONTIER : n'être pas (poèmes logiques) accompagné de 28 portraits du poète sur son tabouret par Marie Hélène Dhénin

publié aux éditions de la maison chauffante qui font de très beaux livres, avé du tissus sur la tranche, et tout et tout.
http://www.lamaisonchauffante.com

mercredi 2 décembre 2009

Sur les dents

S'il y a bien une chose que j'attends au ciné en 2010 (ou en vidéo, car rien n'est moins sûr qu'une sortie française en salles), c'est Gentlemen Broncos.

Après le fabulosissime Napoleon Dynamite, et le fort sympathique et très attachant "Super Nacho" (oui, un tel film peut être qualifié de "sympathique" et attachant", d'ailleurs, on est copains, ce film et moi, on mange des cookies tous les deux, en écoutant la BO partiellement signée par Beck, en grande forme), ce nouveau projet de Jared Hess, le réalisateur, semble Hénaurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrme, avec un grand H et 24 R.

Jared Hess est une sorte de Gus Van Sant drôle, très drôle. Ce garçon a un décalage neurologique certain. Il est, avec Adam Mc Kay et James Gray le réalisateur US dont je souhaite suivre la filmo coûte que coûte.
Le film est sorti aux USA et au canada... J'attends. Sur les dents. Et un tel trailer fait que, forcément, mes dents s'usent...

mardi 1 décembre 2009

c'est tout vu : novembre 2009

Mois cinéphilique tout pourri de chez M&Mme Pourri, rue Pourrie, 023456 Pourriville.

J'ai commencé par finir de bosser devant La môme (dahan - *+) et quand j'ai fini de bosser, il devait rester quoi ? 5 minutes de film... Je n'ai même pas regardé Patrick Sebastien déguisé en Edith Piaf mourir, pourtant ils l'avaient vachement bien déguisé...
Puis, en vieux Bond-fan, j'ai enfin vu Quantum of solace (Forster - ***) mais je m'en fous un peu.. Je n'adhère pas trop à ces prequels bondiens.

Enfin un vrai film avec Après lui (Morel - *) dont j'avais aimé le côté "film d'ado par un ado" de son touchant "New wave".. mais là, ça ne marche pas. C'est assez affligeant malgré une distribution impeccable.
Du coup, j'ai essayé de sauver le mois avec Flandres (Dumont - ****+), très bien., avec son monde irréel traîté à la sauce réaliste, avec son côté "Les carabiniers" vont voir du pays. Ouf !

& on finit sur le toujours formidable Ghost Dog (Jarmush - *****
), revu avec délice. La B.O. de Teh RZA reste un des meilleurs disques des 90's (l'orginal, l'import japonais).

Après un beau mois d'octobre, mois de novembre bien maigre et pâlot. En décembre, ça devrait s'arranger...