mardi 3 novembre 2009

c'est tout vu : octobre 2009

Petite rubrique inutile : les films vus ou revus du mois. Avec une notation forcément stupide sur 5 étoiles.
Sachant qu'après coup, certains restent, d'autre s'oublient, c'est encore plus vain comme exercice.
Mais ça peut engendrer quelques discussions sympathiques.
Je reviendrai tout le topo 2009 en décembre.
En gras, les films vus pour la première fois.


OCTOBRE

Les fiancées en folie (seven chances) - B. Keaton - ****
Winchester 73 - Anthony Mann - *****
La nuit des forains - Bergman - *****
Dracula - Browning - **
L'année dernière à Marienbad - Resnais -**+
Pick up on South Street (le port de la drogue) - Fuller - *****
Morse ( Låt den rätte komma in ) -Alfredson - ****+

Voyage sur la lune - Melies - *****
Hairspray - John Waters - *****
Traître sur commande (The Molly Maguires) - Ritt - ****
Sourires d'une nuit d'été - Ingmar Bergman - ***

La chasse du Comte Zaroff (The most dangerous game) - Shoedsack/Pichel - *****
Paris vu par... :
  • - Jean Douchet - ***+
  • - Jean Rouch - *****
  • - Jean-Daniel Pollet - *****
  • - Eric Rohmer - ****+
  • - Jean Luc Godard - **+
  • - Claude Chabrol - ****

+ différents courts sur le 11/09 (Mekas, etc) -


Le "Paris vu par..." vaut vraiment plus que sa réputation. Certes, en bon godardien, je l'ai maté surtout pour JLG. Mais c'est du maître qu'est venu la déception, avec un court filmé par dessus la jambe, assez flou et mal foutu. Le film contient deux grands courts, le Rohmer et le Chabrol et deux merveilles à voir absolument. Tout d'abord le court de Rouch, un très long plan séquence (et un plan en plus, inutile) virtuose et malin. C'est assez piquant et drôle. L'autre merveille est le court de Pollet avec un Micheline Dax dont j'ignorais le talent, la croyant seulement bonne à siffler ou à répondre à Maître Capello. Claude Melki, lui, est toujours aussi drôle. Ce sont vraiment deux courts à voir absolument.

Winchester 73' est vraiment la découverte du mois. L'autre grand plaisir étant le Hairspray de John Waters. Waters impose son faux rythme, place une chanson de Toussaint McCall, montre un Baltimore crade sous les couleurs. Comment a-t-on osé faire un remake de ça (avec les mongoles de High School musical, je crois) ? Je ne veux jamais voir ce blasphème. John Waters est grand, c'est l'Alfred Jarry du cinéma.

Les autres ? Morse, c'est vraiment intéressant et bien foutu. The Molly Maguires, c'est à voir, il y a beaucoup de bons éléments, mais c'est un peu mou du ventre. Entre les deux Bergman, mon coeur ne balance pas : un grand film, et une comédie correcte.
Et le Resnais ? Disons que il ne doit pas être fait pour être vu en DVD. Pour certains films, l'écran s'impose.

2 commentaires:

  1. Si John Waters prend un s final, on doit pouvoir écrire divin avec un e. Par exemple, l'eau c'est divin, pas du vin, mais les eaux, c'est encore divin. Cependant cette eau est Divine. Jeannot e(s)t Divine. Ne dit-on pas une dame-jeanne (eau) avec de l'eau. Bon je m'égare alors qu'il me faudrait faire la liste de mes sept chansons. J'y pense et puis j'oublie. Mais je reviendrai. Bien le bonsoir, Monsieur Pas Billy.
    En fait Divine c'était George(s).

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  2. chorch en divine ! yes ! trash itou !
    pas de presse pour les 7 songs, ni d'obligavation, hein ? !
    Et, félicitation pour le rose devant dont je parlerai ici bientôt.
    Il trône au dessus de mon trône, place de roi !

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