vendredi 30 avril 2010

Rattrapage : tina, scenics, folk UK, Bonnie Prince et rosé

Rien depuis longtemps, rattrapons nous.
En lecture, rappelons que TINA est une formidable revue et que le dernier numéro de la première formule est sorti et reste à lire, comme les 5 précédents, en attendant la prochaine mouture.
http://www.editions-ere.net/tina

Dire aussi que j'ai ramené le dernier UNCUT d'Angleterre où je fus, avec quelques bonnes trouvailles musicales à la clé.
Première pépite, une chanson des Scenics qui arrive à mêler Velvet et Flamin'Groovies, une vraie tuerie : Do the wait. Unfortunately, le reste de la discographie du groupe de Toronto est bien pâlichonne à côté. J'ai creusé, creusé, et je ne suis tombé que sur du sable informe.


Éventuellement, plutôt que de tenter les albums, vous pouvez enchaîner sur ces 20 minutes live en 2 parties ("do the wait" arrive vers 6:30 de la première partie). Mais c'est pas non plus folichon, folichon...




Autre découverte, deux albums de Folk récents :
Celui de Trevor Moss & Hannah Lou a un côté totalement désarmant, à l'image de leur clip, on ne sait pas où est la frontière entre la modestie la plus totale et la pose de la modestie :

autre titre en vidéo, Concorde. Non pas la place, le navion :

C'est donc frais et dispo comme un rosé avé des glaçons, et ça me convient parfaitement comme souvenir from UK. (oui, je mets des petits trucs en anglais dans mes phrases pour faire style "je n'arrive plus à parler français", ce qui n'est pas le cas, c'est juste une pose ridicule, un de ces poses qu'on ne trouve pas chez eux puisqu'ils sont anglais. Quoique, ils pourraient passer pour de jeunes américains traversant Bleeker ou McDougal en 1963, au village)
L'album est en écoute sur deezer :
http://www.deezer.com/fr/music/trevor-moss-hannah-lou/trevor-moss-hannah-lou-50412

Autre album (pas sur deezer, celui-ci, mais chez Spotify, il faudra vous fader leurs pubs à la con), celui de Jack Mc Neill & Charlie Heys, "the Northern road". On est plus dans le folk folklorique, avec un violon, et la tradition anglaise, mais cela est fait avec tant de force, de conviction et un réel talent que ça vaut le coup d'oreille...
Je ne peux pas me laisser dire ça sans le prouver, zou :


Mais il faut avouer tout de même que les CD qui ont tourné ce mois-ci sont le dernier Hey Hey My My,ceux de Boogaerts dont je redécouvre le fabuleux "I love you" après l'avoir un peu boudé à sa sortie et, most of tout et le dernier mais pas le least, "the wonder show of the world", le Bonnie Prince Billy cuvée 2010. Une cuvée que je qualifierais de de "nevadienne"... Le Nevada étant l'état précédent la Californie. Cet album est presque Californien, il y va s'en y croire. Il s'arrête juste avant, sur les dernière montagnes de la Sierra Nevada. Il plante sa tante, construit sa cabane et imagine le rivage.
Vous le voyez là, à Reno... Il est là, tranquillou & pépère, à boire son rosé en terrasse, avec ses glaçons, sans se douter que dans quelques secondes Johnny Cash va le buter, just to watch him die.

L'enchainement à partir du titre 4 est indécent de beauté... La 2 est la seule faiblesse (et encore, ça se discute) de l'album.

Mais j'ai trop écrit, je vous parlerai du nouveau site de sorrybut une autre fois, du coup.
Prochain post ; les films d'avril avec du Mann, du Lewis, Du Melville, le dernier Scorsese etc.

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