lundi 12 octobre 2009

Fable : le Jamie T. et le Superstition

Lorsque j'ai gouté le Jura Superstition, ça a bien pété en bouche. Pourtant pas trop porté sur les tourbés, je fus séduit illico. Bien foutu, il m'a tapé dans le palais, galoche maltée. Je me le suis payé illico.

Lorsque j'ai écouté le Jamie T, kings & queens, ça a bien pété dans les oreilles. Pourtant pas trop porté sur les anglais, ni sur la pop-rapée-énergique, je fus séduit illico. Bien foutu, il m'a tapé dans le tympan, onde dansée. Je me le suis payé illico.

En deux jours, l'idylle a mal tourné.

Jura Superstition avait des seins en silicone, un Q.I. d'huître, et des poses artificielles. Jamie T. s'est révélé clinquant, fatigant, bavard et bruyant.

Comment appelle-t-on le contraire d'un grower ? une baudruche ?


Je le sais, pourtant, que le racolage n'apporte rien de bon, que l'effeuillage subtil de beautés cachées est bien plus savoureux.
J'ai désormais un disque que je n'écouterai plus et un Whisky qui ne me cache plus rien. Il prendront la poussière quand les discrets à l'abord Eilen Jewell ou Maccallan fine oak, avec l'air de ne pas y toucher, me dévoileront encore leurs secrets les plus enfouis.

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