Puisque me voilà reparti, il faut poser couler des dalles, poser de fondations.
Un jour de pluie, même fatigué du concert, quand on est sympa, comme Waylon Jennings, on laisse sa place dans l'avion à son collègue malade. On rentrera en voiture, tant pis.
Ce bon geste marquera Waylon au fer, en fera un homme mûr illico, une voix grave, un outlaw maudit. L'avion écrasera Buddy Holly, Big Bopper et Richie Valens.
Waylon ira jusqu'au bout de sa carrière. Comme Elvis, Cash ou Kristofferson, il fait partie de ces figures paternelles solides de l'Amérique. Des ces voix qui semblent chauffées au feu de bois, tourbées comme un Lagavulin.
Deux albums s'imposent. Tulsa/the taker & Lonesome On'ry & mean. On trouve le premier pour 3-4 €, il y reprend Kristofferson avec une classe absolue. Quiconque veut tenter posséder un seul album de country sans prendre le risque de tomber sur du flan, émoustillé par les derniers Cash, par exemple, devrait posséder cette merveille américaine.
Deux extraits : Lonesome Onry and mean, qui fait partie de ces covers qui dépassent sans problème l'original (de Steve Young, pourtant très bon)
Et je ne résiste pas à vous montrer ça, la décontraction du bonhomme qui n'a d'égale que celle de Kristofferson. Ou comment être cool, même à côté de potiches roses.
vendredi 9 octobre 2009
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tiens, connaissais pas The Taker/Tulsa... faut voir ça de plus près...
RépondreSupprimerla potiche c'est Jessi Colter, un peu de respect s'il te plait!!
Je ne l'ai pas reconnu (je ne la connais que de nom); j'ai hésité avec Linda Rondstadt, mais elle ne me semblait pas assez gironde et rose...
RépondreSupprimerBonjour.Je rebondis ici par l'intermédiare de Duclock.Ca me plaît bien.Je reviendrai et ce n'est pas si fréquent que l'on parle de Waylon Jennings.A bientôt.
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